Réduction mammaire : ce qu’il faut savoir avant de franchir le pas

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Réduction mammaire : ce qu'il faut savoir avant de franchir le pas

Si certaines rêvent d’augmenter le volume de leur poitrine, pour d’autres, c’est plutôt de le réduire. En effet, avoir des gros seins n’est pas de tout repos. Elles peuvent causer des douleurs dorsales et constituer une vraie gêne lorsqu’on s’adonne à certaines activités. Si vous êtes dans ce cas, il est tout à fait normal que vous envisagiez une réduction mammaire. Cependant, avant de franchir le pas, voici ce que vous devez savoir sur cette opération chirurgicale.

Réduction mammaire, chirurgie réparatrice ou chirurgie esthétique ?

De par son appellation, vous avez compris que la réduction mammaire est une chirurgie qui consiste à réduire le volume des seins opulents. Le chirurgien définit ce volume trop important causant une disproportion avec la morphologie de la patiente comme une hypertrophie mammaire. D’une patiente à une autre, le volume de seins à retirer n’est pas toujours le même.

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C’est ce volume à retirer qui va définir si l’opération est qualifiée de réparatrice ou d’esthétique. Si le volume retiré fait moins de 300 g par sein, c’est une chirurgie esthétique. Dans le cas contraire, la réduction mammaire est une chirurgie réparatrice et elle sera prise en charge partiellement par la Sécurité Sociale. Cependant, il est difficile de définir à l’avance le poids à retirer.

La réduction mammaire, pour qui ?

Même si vous jugez que vous avez une poitrine trop généreuse, le chirurgien peut ne pas être du même avis et il peut vous refuser la réduction mammaire. Il procédera à une évaluation pour comprendre votre motivation. En tout cas, vous pouvez espérer avoir le feu vert du chirurgien, si vous êtes dans un des cas suivants :

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  • Si vos seins sont volumineux comparés à votre corps,
  • Si vos seins sont affaissés et lourds avec des mamelons bas. Pour ce cas, on parle de ptose mammaire et en plus de la réduction mammaire, le chirurgien peut faire un lifting mammaire,
  • Si ces seins trop volumineux sont à l’origine de douleurs dorsales ou cervicales ou de douleurs à l’épaule,
  • Si vous avez un sein plus gros que l’autre. Il s’agit d’une asymétrie et la réduction ne concerne qu’un sein.

N’espérez pas pouvoir passer au bloc opératoire, si vous avez moins de 17 ans, et ce, même avec une autorisation parentale. Il faut comprendre que le développement mammaire ne se termine qu’entre 17 et 18 ans et l’intervention ne pourra se faire qu’après cet âge. Rendez-vous sur cette page pour avoir plus de renseignements sur la réduction mammaire.

Réduction mammaire : ce qu'il faut savoir avant de franchir le pas

Le déroulement de l’opération

Après la première consultation, le chirurgien vous accordera un délai de réflexion. Ce délai est obligatoire et il fait quinze jours. C’est seulement après ceci que vous connaîtrez la date de l’intervention et il se peut même qu’une seconde consultation soit planifiée. Pour cette intervention chirurgicale, vous resterez au moins une nuit à l’hôpital ou à la clinique, notamment après l’opération.

Avant de passer entre les mains du chirurgien, l’anesthésiste passera vous voir. Oui, la réduction mammaire se fait sous anesthésie générale. Comme vous serez complètement endormie, vous n’allez rien ressentir. Vous serez au bloc avec le chirurgien et son équipe pour une à deux heures ou même un peu plus si la réduction mammaire s’accompagne d’une autre intervention comme un lifting mammaire ou une correction de la ptôse.

Comment se retrouve-t-on après l’opération ?

Si certaines patientes n’osent pas franchir le pas, c’est aussi à cause des craintes par rapport aux douleurs post-opératoires. Rassurez-vous : celles qui ont fait une réduction mammaire ont très bien supporté les douleurs post-opératoires. Elles sont modérées et si vous êtes vraiment sensible, le chirurgien peut vous prescrire des antalgiques pour les atténuer.

Après cette opération, il est tout à fait normal d’avoir ces douleurs, mais elles vont disparaître au bout de quelques jours. La zone restera tout de même sensible après quelques semaines. Vous aurez également des ecchymoses et des gonflements. Si on vous garde la nuit à l’hôpital ou à la clinique aussi, on mettra en place un drainage qu’on vous retire avant la sortie.

Avant que vous ne rentriez, le chirurgien ne manquera pas de vous rappeler ce que vous devez et ne devez pas faire. En effet, même si la réduction mammaire s’est bien déroulée, vous ne pourrez pas reprendre le sport ou vous adonner à certaines activités dans le mois qui suit l’opération.